Cette longue séquence est toujours à la mode, partout dans le monde. Tokyo, Osaka, Kyoto, Nagoya, Séoul, Pusan, Pékin, Shanghai, Canton, New York, San Francisco, Los Angeles, Paris, Berlin, Londres…
Il y a de nombreuses épidémies, et il y a de même autant de fuseki-joseki erronés (Cf. Brochure Rouge, Noir&Blanc). On ne supprimera jamais ce truc con, jamais, jamais.
Un imbécile crève dans sa peau.
Pour le moment, je me réserve de parler des défauts irrémédiables de plusieurs types de civilisations.
Ainsi, de nombreux fuseki-joseki bidons circulent. On les reproduit mécaniquement. Les hommes sont des manchots. Très abrutis, ils mènent une vie collective en croyant des non-sens, des absurdités fabriquées par des personnages de prestige. De mon vivant, je n’arriverai jamais à vous réveiller de votre cauchemar léthargique.
Je suis très déçu. Après ma mort, je réapparaîtrai comme un fantôme, pas comme un feu follet dans la nature, ni comme un esprit de vengeance, mais comme un esprit sarcastique qui se moque de vous, qui vous chatouille, qui vous chahute, qui vous fait éternuer, roter ou dégueuler. Dorénavant, toutes mes gueulantes s’appelleront « l’ouvrage de Maître Lim posthume-costume ». Pourquoi en costume ? Le fantôme est toujours habillé. Un fantôme à poil est impensable. S’il n’est pas en costume, on ne le voit pas. Le fantôme n’est ni vu ni entendu. Seul l’homme subtil sent le frôlement des pans de son habit. On ne voit que ses costumes, et ceux-ci sont les écrits de Maître Lim. Je danserai avec un seul slip sur les goban jonchés de fuseki-joseki bidons. N’ayez pas peur de moi. Je ne serai pas du type du papa d’Hamlet. |